Au-delà d’une équipe guinéenne vivifiée sur les pelouses ivoiriennes. Le Syli national ressemble à un groupe plein d’âme, déterminé à aller au bout. Lors de son passage sur le plateau de Canal Plus ce lundi, Kaba Diawara a révélé ce qui a donné une « une nouvelle vie » à son groupe et qui a réussi à embarquer les 15 millions de Guinéens qui continuent à les applaudir.
Jusque-là, c’est un Syli national qui produit un jeu flamboyant, très séduisant à cette Coupe d4afrique des Nations. Pour le sélectionneur national, les préparatifs de ce tournoi a démarré au mois de novembre lors des éliminatoires de la coupe du monde. La défaite face au Botswana a provoqué un sursaut d’orgueil « Notre préparation a commencé le soir de la défaite face au Botswana (éliminatoires coupe du monde). A la fin j’ai réuni les gars, je leur ai dit s’ils n’étaient pas prêts à venir à la préparation et travailler, quand j’envoyais la convocation c’était mieux qu’ils restent à la maison. Ils m’avaient tous dit qu’ils étaient prêts à mourir pour qu’on fasse une belle CAN. On est revenu au mois de décembre, et on s’est dit les choses encore une fois« , a indiqué Kaba Diawara. Le stage d’Abou Dhabi est venu à point nommé. Pour le technicien guinéen, l’idée de son binôme, Fousseni Diawara a été d’un apport solide qui a permis à toute l’équipe sans distinction d’évacuer les maux du passé et de repartir sur une nouvelle approche » On est parti à Dubaï et là on a fait parler chacun, même les membres du staff, sur une idée de Fousseni. On a fait parler tout le monde, on avait fini vers minuit voire 1 heure. Tout le monde avait dit son objectif, de ce qu’il attendait de cette deuxième CAN ensemble. Même ceux qui parlent en anglais on a fait les traductions. On a cadré le cadre, il fallait être prêt à mourir. On a travaillé dur, il y a eu des matinées où ce n’était pas facile. Mais on a mis le curseur très haut, et aujourd’hui on voit qu’on est prêt physiquement » , a t-il révélé sur le plateau de Canal Plus.
Face au prochain adversaire, la RD Congo, Kaba Diawara et ses hommes ne se fixent aucune limite. Pour lui, il va se concentrer sur son groupe quelque soit l’adversaire qui va se présenter en face. Après avoir vaincu le signe indien de gagner un match à couperet en Coupe d’Afrique depuis 1976, la Guinée va essayer de passer les quarts de finale le vendredi 2 février contre la République Démocratique du Congo.
