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De Yorokoguia à Khorira, sur les pas de la FIFA … avec le DTN

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A plus de 53 Km de Conakry, la préfecture de Dubreka qui accueille les deux grands centres sportifs du pays ont reçu ce mardi, l’émissaire  de la FIFA, accompagné d’une délégation considérable de la feguifoot. Cette visite du Burkinabé Ousmane Savadogo, s’inscrit dans le cadre des programmes de développement de la FIFA pour les jeunes talents et sa présence en Guinée consiste aussi à l’installation du Directeur Technique National.

Du centre sportif de Yorokoguia Antonio Souaré, où l’émissaire de la FIFA a eu droit à une visite guidée des compartiments du centre ainsi qu’un échange avec quelques académiciens en situation de classe. L’instructeur Ousmane Savadogo a aussi été spectateur admirable des jeunes footballeurs sur un des airs de jeu du temple de l’académie Antonio Souaré. A l’issue de cette visite sur ses installations, le Secrétaire général du Horoya qui se réjouit de ce déplacement de la FIFA et de la feguifoot a déclaré « Cette visite de la FIFA nous encourage à bien faire, à parfaire et finir ce travail », affirme Kroutimi Mady Kaba.

Après l’étape de Yorokoguia, la délégation a parcouru plus de 9 Km pour mettre le cap sur Khorira où se situe le centre sportif de KPC. Là aussi, Ousmane Savadogo et la délégation de la feguifoot ont effectué une visite guidée des différents bâtiments (salles de classes, dortoir, réfectoire, buanderie, bâtiment médico-sportif, salle de musculation …). Et les hotes ont eu droit à une observation de séances d’entrainements des jeunes pensionnaires de l’académie KPC.

Après cette visite du moins méticuleuse, le DTR de la FIFA, se montre réconfortant de ce qu’il a vu sur les deux sites «Ce que je vois en Guinée c’est vraiment formidable, c’est un engagement très fort à travers les deux académies que j’ai visitées et à avec ces outils à terme, moi je suis convaincu que le football guinéen va rebondir et encore ç un niveau plus élevé que ça n’a été le cas par le passé. C’est vraiment impressionnant ce que j’ai vu ici. Ce sont des investissements très lourds et saluons tous ceux qui ont bien voulu dédié une bonne partie de leur fortune à ces projets structurants », se réjouit t-il et argue «Le crédo de la FIFA actuellement, c’est développer les talents pour donner à chaque  talent sa chance. Et lorsque cela est fait, on donne également la chance au football national de rayonner à l’échelle internationale (…) Pour se faire, la FIFA à lancer ce qu’on appelle le programme TDS (en anglais : programme de développement des talents), pour lequel la FIFA à réaliser une étude à l’échelle mondiale et à la suite de l’étude, la FIFA a dédié 200 millions de dollars pour accompagner toutes les fédérations qui s’engagent à fond pour le développement des talents. Accompagner les fédérations suppose également, que l’Etat et les opérateurs s’engagent aux cotés de la fédération pour le développement des talents ». Des recommandations seront faites à l’issue de ces visites avant de clôturer la journée par des projections et échanges fructueux entre les différentes parties, en présence de quelques entraineurs pour lesquels ces projections sont principalement destinées.

En plus de ces visites, Ousmane Savadogo a aussi pour mission, dans les jours à venir, procédé à l’installation de  Kanfory Lappé Bangoura dans ses fonctions de Directeur technique national « Il est venu pour prendre attache, d’abord avec le nouveau comité exécutif, mais aussi l’installation du directeur technique national que je suis et en même temps, visiter les académies élites et parmi ces académies, ce sont celle de Yorokoguia et de Khorira. La raison de cette visite, c’est pour voir comment nous entreprenons le développement du football. La DTN, c’est le développement du football de la base au sommet. Le football du coté amateur et le football d’élite. Pour réussir cela il faut former les formateurs, former les entraineurs … mettre en place un secrétariat pour s’occuper de la documentation, les mettre à jour et les archiver.  En plus de ces académies on va faire appel à d’autres académies pour discuter et voir comment organiser les compétitions afin de retrouver les résultats que nous avons connus dans les années 60 », explique Mohamed Kanfory Lappé.

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