Le président de la Ligue guinéenne de football professionnel s’est exprimé sur les sanctions plutôt atténuantes contre Ismael Kaba. Pour Lucien Guilao, il fallait aussi protéger la carrière de l’entraineur.
Les sanctions contre le Milo sur les incidents qui ont éclatés à l’issue de la rencontre face à la Renaissance au stade de Kankan, ont été diversement appréciées par des observateurs du football guinéen. Dans une interview qu’il nous a accordées ce mercredi au siège de la LGFP, l’ancien international guinéen reconnait que ces sanctions ont été allégées au regard de la gravité des actes et selon lui « Au niveau de l’entraineur on a été tolérant. Normalement quand tu portes main sur un arbitre, minimum c’est deux ans. Mais on s’est remis dans le contexte guinéen, l’entraineur il est jeune, il a été meilleur entraineur. On n’a pas voulu porter un véritable coup de fouet à la carrière de cet entraineur », justifie t-il et se défend « Mais quand même 7 matchs (qu’il va rater) sur 13 qui restent, c’est la moitié du reste de la saison ».
En ce qui concerne les sanctions pécuniaires infligées au club, le président de la ligue répond « Sur le plan financier on ne peut pas faire plus. Ce sont les règlements qui le disent, c’est dans le code de disciplines. On ne peut pas faire plus, connaissant la capacité financière des clubs aujourd’hui. Ce sont les plus grosses amendes qu’il y a en ce moment en Guinée. On ne peut pas frapper le club du Milo pour une amende de 15 millions, sachant que la subvention est de 20 millions », explique Lucien avant de renchérir « Ce que nous savons, c’est que c’est la plus grosse sanction qui ait lieu ces dernières années ».
Pour rappel, le Milo est soumis au paiement de 10 millions gnf, pour le comportement antisportif, amende pour jet de projectile, mauvaise dispositions sécuritaires. Et suspension du stade pour quatre matchs à huis clos et suspensions de l’entraineur pour 7 matchs.