Malgré la qualification historique de la Guinée, le sélectionneur Kaba Diawara ne s’est pas montré satisfait de les prestation de ses poulains. Il point du doigt un manque d’efficacité de son équipe.

Sur le plus petit des score, la Guinée se qualifie pour les Jeux olympiques de Paris 2024 au dépend de l’Indonésie. Une rencontre que la Guinée n’a pas maitrisée. En plus des rares occasions, le Syli n’a pas été efficace devant les buts « C’était dur on savait que ça allait être dur. On ne s’est pas facilité le match  avec beaucoup d’occasions. Que ça soit avec les A ou avec les espoirs, c’est le même problème d’efficacité. On doit arriver à tuer le match. A la mi-temps on devrait être déjà à 3-0 », s’alarme Kaba Diawara. Et renchéri « c’est un secteur, je l’ai dit, il faudra qu’on progresse vraiment, parce que là on part aux JO avec les grosses équipes. Donc si on s’amuse à faire ça on risque de grosses peines ».

Après cette qualification acquise, la Guinée sera face à des adversaires où elle ne sera pas favorite pendant la compétition. Et pour l’entraineur, les joueurs expérimentés devraient apporter une plus value pour aider l’équipe à marquer « Il faut savourer. On vient de loin. Quand on prend des joueurs de l’équipe A qui nous renforce, il faut être encore plus efficace. Si on arrive à faire ça on va se rendre le match un plus facile et au lieu de terminer la peur au ventre de ne pas prendre un but à la fin de la rencontre. C’est le secteur de jeu où il faut qu’on travaille ».

Après 1968 au Mexique, la Guinée décroche son ticket pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Le syli espoir s’est qualifié au dépend de l’Indonésie qu’il a dominé (1-0) ce jeudi à Clairefontaine.

Classée quatrième lors de la Coupe d’Asie des U23, l’Indonésie affrontait la Guinée cet après-midi pour une place aux JO Paris 2024. Avec une entame difficilement maitrisée, l’équipe guinéenne voit un adversaire physiquement prêt pour les duels. Lancé dans la profondeur, Aguibou camara est descendu dans la surface, et Moriba Kourouma permet à la Guinée de souffler en transformant le pénalty (1-0). Le Syli espoir est tout proche de doucher son adversaire, Algassime Bah qui avait réussi le plus dur en se débarrassant de la défense, bute sur le gardien. Ca galvanise L’Indonésie qui croit en ses chances et oblige la Guinée a reculé, mais les poulains de Kaba Diawara résistent jusqu’à la pause.

En seconde période, La Guinée n’arrive pas à maitriser la rencontre face à un adversaire qui veut décrocher son premier ticket olympique. Les hommes de Shin Taeyong poussent et continuent de mettre la défense guinéenne en difficulté. L’entrée de Alseny Soumah « Chamakal », ne va pas aider l’équipe en grande difficulté. La Guinée à nouveau va se mettre en offensif et déstabilise la défense adverse. Algassime Bah malheureux sur l’action manquée de 2-0, est percuté dans la surface. Et le jeune joueur de l’Olympiakos B tente de se rattraper mais trouve le poteau sortant sur son penalty. Dans ces derniers retranchements, la Guinée termine la rencontre et obtient son césame pour les JO.

Une nouvelle page qui s’écrit après 1968 où la Guinée avait participé à cette compétition pour sa première fois.

Le championnat national des moins de 17 ans démarre ce samedi 4 mai au stade Petit Sory de Nongo. C’est une compétition qui va réunir les 14 clubs de la ligue 1. Ce vendredi la fédération guinéenne de football avec son partenaire technique, Ligue Guinéenne de Football Professionnel ont annoncé les couleurs de cette première édition.

Que faut-il savoir de ce championnat U17 ?

Le président de la ligue professionnelle et le vice-président de la FGF, chargé des compétitions ont animé une conférence de presse à la veille du lancement.

L’importance d’une telle compétition

Ca nous permet d’avoir une bonne équipe nationale U17. Par le passé nous ne savions comment ces jeunes sont recrutés et malgré que la façon de sélectionner de ces jeunes soit un peu tordue, on a eu de bons résultats. On a fait des finales, des demi-finales. Imaginer s’il y avait une compétition U17, il y aurait tellement de talents qu’on aurait su que faire. Il y a la coupe d’Afrique dans toutes les catégories et ça rapporte aussi de l’argent à la fédération.  Ça permet que notre football soit plus compétitif. (…) Comme vous le savez, la Guinée doit rentrer dans les rangs comme ce qui se fait ailleurs de bien. Une des recommandations de la FIFA pour les fédérations est qu’il faut qu’il y ait des compétitions jeunes, surtout des compétitions pour les jeunes et pour les femmes. Ca y va de la qualification de notre football. On ne peut pas avancer comme on l’a toujours fait. . L’atout principal, les clubs seront mieux organiser.

Le déroulement de la compétition

Ce championnat est réservé aux 14 clubs de la première division. Puisqu’on a pris le train en route, on va l’organiser en aller simple. Ici on a des facteurs climatiques qui jouent beaucoup. . Les jeunes vont jouer le matin et les grands vont jouer le soir. Et pour cette phase test, la fédération a donné 50 millions de subventions aux clubs. Une subvention pour essayer d’avoir des équipements et fonctionner tant bien que mal.

En terme de dossiers

Pour cette phase teste, on a dit qu’on va aller avec les nouveaux extraits de naissance biométriques. Si après cette compétition on a 23 joueurs, 23 joueurs sélectionnés pour aller dans l’équipe nationale, eux ils vont faire le test IRM. Et l’année prochaine tous les clubs vont présenter les tests IRM pour participer à cette compétition. Cette année on va prendre sur la base des extraits biométriques.  (…) les tests IRM coutent chers. Ce qui est sur ceux qui seront en sélection nationale auront bien leurs âges.  

L’aspect infrastructures

Nous savons braver toutes les difficultés, la principale c’est les infrastructures, malgré qu’il y ait peu de terrains on va quand même faire cette compétition. C’est une compétition test. On ne peut pas arrêter aussi de travailler parce qu’il nous manque quelques terrains. On ne pas se coucher et dire on attend que le gouvernement construise des terrains ou que la FIFA nous donne  de l’argent pour construire des terrains. Il faut apprendre à faire bien ce que l’on a, pour encourager et les gouvernants et la FIFA et la CAF pour nous accompagner chaque année un peu plus.

Le coup d’envoi sera donné ce samedi à 9H au stade Petit Sory de Nongo entre l’Académie SOAR et la Flamme Olympique.