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 Nouhoum Diané, Horoya « Je suis habitué à avoir des équipes en difficulté… »

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Récemment nommé à la tête des rouge et blanc de Matam, Nouhoum Diané se montre déjà  ambitieux. Le technicien Malien conscient de la situation sportive du club dans lequel il s’est engagé, reste optimiste à relever les défis. Dans un entretien bref et exclusif qu’il nous a accordé, l’ancien sélectionneur de l’équipe locale du Mali, sait déjà, à quoi s’atteler pour redresser la barre.

Tout proche de remporter un 20ème titre la saison dernière, finalement brandit par le Hafia. Le Horoya connait un démarrage de championnat cette saison maladroitement historique. Jamais le club n’avait enchainé plus de quatre de matchs sans succès. Sous le leadership de Sékou Soumah « Diego », le HAC  se trouve dans un labyrinthe, avec une seule victoire. Sans fracas (certainement dû à la CAN), c’est le Malien Nouhoum Diaouné qui est choisi pour sauver les meubles. Même s’il n’a souhaité quitter le Mali qui lui a tout donné dans sa riche carrière d’entraineur, l’ancien coach du Djoliba AC, reconnait que les négociations n’ont pas été faciles « Le Horoya a souhaité que je vienne. C’est quelque chose quand même qui a pris du temps. Une histoire de deux à trois mois, nous sommes en discussion. Après c’est Dieu qui décide tout. Je n’ai jamais accepté de quitter le Mali », s’exprime-t-il pour la première fois au micro d’un média depuis son arrivée.  

 Et même s’il «ne connais pas bien le championnat guinéen », le technicien Malien est bien conscient de l’état du club dans lequel il s’est engagé et se montre confiant « Je suis habitué à avoir des équipes en difficulté, pour des gens qui me connaissent. J’ai tout le temps géré des situations comme ça. Aujourd’hui est ce que j’ai le temps ou pas, je dirai non ! Je n’ai pas le temps, parce que je viens en plein championnat », affirme Nouhoum Diaouné à notre micro. Dans une semaine, le Horoya reprendra le chemin du championnat par un déplacement périlleux face au Milo Fc. Dans sa préparation de l’équipe, le principal travail reste l’état d’esprit de son effectif « L’objectif c’est de préparer les joueurs sur le plan mental, pour qu’il puisse comprendre  l’enjeu », témoigne-t-il.

Logé loin dans la seconde partie du tableau, le Horoya compte accrocher une place africaine à l’issue de cet exercice. Tel est l’objectif assigné à ce nouvel entraineur, qui a signé un contrat de deux ans « Horoya fait partie des meilleurs clubs en Afrique. On ne peut pas venir ici en se disant de se contenter du peu, c’est indéniable. L’objectif c’est d’avoir une sortie africaine, je suis là pour ça. Je prépare aussi les joueurs par rapport à ça. L’année dernière ça n’a pas marché, peut-être quelque part il y a des détails qui ont fait que ça n’a pas marché. Nous espérons cette année que le Horoya puisse gagner une sortie africaine », souhaite-t-il.

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Championnat U17 : Ce qu’il faut savoir …

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Le championnat national des moins de 17 ans démarre ce samedi 4 mai au stade Petit Sory de Nongo. C’est une compétition qui va réunir les 14 clubs de la ligue 1. Ce vendredi la fédération guinéenne de football avec son partenaire technique, Ligue Guinéenne de Football Professionnel ont annoncé les couleurs de cette première édition.

Que faut-il savoir de ce championnat U17 ?

Le président de la ligue professionnelle et le vice-président de la FGF, chargé des compétitions ont animé une conférence de presse à la veille du lancement.

L’importance d’une telle compétition

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Ca nous permet d’avoir une bonne équipe nationale U17. Par le passé nous ne savions comment ces jeunes sont recrutés et malgré que la façon de sélectionner de ces jeunes soit un peu tordue, on a eu de bons résultats. On a fait des finales, des demi-finales. Imaginer s’il y avait une compétition U17, il y aurait tellement de talents qu’on aurait su que faire. Il y a la coupe d’Afrique dans toutes les catégories et ça rapporte aussi de l’argent à la fédération.  Ça permet que notre football soit plus compétitif. (…) Comme vous le savez, la Guinée doit rentrer dans les rangs comme ce qui se fait ailleurs de bien. Une des recommandations de la FIFA pour les fédérations est qu’il faut qu’il y ait des compétitions jeunes, surtout des compétitions pour les jeunes et pour les femmes. Ca y va de la qualification de notre football. On ne peut pas avancer comme on l’a toujours fait. . L’atout principal, les clubs seront mieux organiser.

Le déroulement de la compétition

Ce championnat est réservé aux 14 clubs de la première division. Puisqu’on a pris le train en route, on va l’organiser en aller simple. Ici on a des facteurs climatiques qui jouent beaucoup. . Les jeunes vont jouer le matin et les grands vont jouer le soir. Et pour cette phase test, la fédération a donné 50 millions de subventions aux clubs. Une subvention pour essayer d’avoir des équipements et fonctionner tant bien que mal.

En terme de dossiers

Pour cette phase teste, on a dit qu’on va aller avec les nouveaux extraits de naissance biométriques. Si après cette compétition on a 23 joueurs, 23 joueurs sélectionnés pour aller dans l’équipe nationale, eux ils vont faire le test IRM. Et l’année prochaine tous les clubs vont présenter les tests IRM pour participer à cette compétition. Cette année on va prendre sur la base des extraits biométriques.  (…) les tests IRM coutent chers. Ce qui est sur ceux qui seront en sélection nationale auront bien leurs âges.  

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L’aspect infrastructures

Nous savons braver toutes les difficultés, la principale c’est les infrastructures, malgré qu’il y ait peu de terrains on va quand même faire cette compétition. C’est une compétition test. On ne peut pas arrêter aussi de travailler parce qu’il nous manque quelques terrains. On ne pas se coucher et dire on attend que le gouvernement construise des terrains ou que la FIFA nous donne  de l’argent pour construire des terrains. Il faut apprendre à faire bien ce que l’on a, pour encourager et les gouvernants et la FIFA et la CAF pour nous accompagner chaque année un peu plus.

Le coup d’envoi sera donné ce samedi à 9H au stade Petit Sory de Nongo entre l’Académie SOAR et la Flamme Olympique.

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Barrages JO 2024 : La Guinée connaitra son adversaire ce jeudi !

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Encore deux jours de plus à la Guinée pour connaitre son adversaire en vue du match de barrage pour les Jeux Olympique de Paris. C’est ce jeudi 2 mai que va se tenir le match de classement de la coupe d’Asie U23 au Qatar, pour déterminer le prochain adversaire des poulains de Kaba Diawara.

Battu par le Japon en demi finale 2-0, l’Irak sera opposé à l’Indonésie, reversée pour le match de la 3è. place après sa défaite sur le même score contre l’Ouzbékistan. Ces deux équipes vont s’affronter dans la nuit du mercredi à jeudi 2 mai à 3h 30. L’équipe battue va affronter le syli espoir à Clairefontaine (France) le 9 mai pour connaitre le dernier qualifié dans la poule A.

Interpeller sur les chances de qualification de la Guinée, le sélectionneur « parachuté » Kaba Diawara a déclaré « Ce sont des sélections qui sont très bien organisées. La discipline est au cœur de leur système de jeu. Elles sont aussi très endurantes. Les sélections lieux d’Asie ont cette particularité de ne rien lâcher. À nous de trouver les solutions pour contrer l’équipe qui nous fera face le 9 mai prochain, en apportant de la vitesse et une véritable opposition physique. Il va falloir rester concentré car ce barrage olympique, c’est une finale NBA disputée au match sept, on n’a pas le droit à l’erreur » , via le site de la FIFA. Le sélectionneur choisi pour diriger la Guinée dans son aventure olympique croit « dur comme fer » à la qualif. du syli U23.

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Judo : Une deuxième médaille d’or pour la Guinée au 44e championnat d’Afrique !

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Présente dans la capitale égyptienne au Caire pour la 44eme championnat d’Afrique, après la première médaille d’or acquise par Mariana dans la catégorie moyenne 57kg. C’est au tour de Marie Suzanne qui obtient une médaille d’or dans la catégorie moyenne de 78kg ce samedi 26 avril.

La fédération guinéenne de judo est en train de faire des prouesses dans le championnat d’Afrique de Judo au Caire, si l’Etat à travers le ministère de la jeunesse et des sports n’a pas accompagné les athlètes guinéens dans cette compétition pour le financement. Les athlètes guinéens se font distinguer Mariana et Mari sont toutes médaillées d’or et sont automatiquement qualifiées aux jeux olympiques Paris 2024. Sur 44 pays présents à cette compétition, la République de Guinée occupe la 5eme places.

Cet honneur est acquis aujourd’hui dans la plus grande douleur car ces athlètes de la fédération guinéenne de Judo sont allés dans cette compétition en Égypte sans aucun accompagnement financier de la part de l’Etat, pourtant la fédération a déposée les dossiers depuis le 10 Mars dernier mais le ministère est resté muet sur ce dossier.

Espérons qu’avec cette prestation, l’Etat guinéen face un retournement de situation afin d’apporter son soutien à cette institution et aux athlètes surtout qu’ils représenteront la nation guinéenne lors des jeux olympiques de Paris.

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Mamoudou Diabaté

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